Ghana
Le Ghana traverse une période d’instabilité économique. En 2015, le pays qui subit de pleins fouets la chute des matières premières comme bon nombre de pays tributaires de ces ressources, a fait appel au Fonds monétaire international pour un prêt.
Un prêt de 1 milliard de dollars que le pays devra rembourser sur trois ans, mais non sans conditions. Entre autres mesures imposées par l’institution de Bretton Woods, la clarté dans la gestion des ressources financières de l‘État.
Ainsi, le gouvernement ghanéen entend-il lutter efficacement contre la corruption afin de répondre au pied de la lettre aux instructions du FMI. Le ministre des Finances Ken Ofori-Atta a notamment affirmé le 16 avril que le gouvernement s’engage à davantage lutter contre les emplois fictifs et l’acquisition frauduleuse des marchés publics par certaines entreprises.
Pour le gouvernement ghanéen, c’est l’une des voies nécessaires pour retrouver la confiance des investisseurs, mais également atteindre les objectifs du FMI parmi lesquels réduire le déficit budgétaire qui atteignait les 9 % en 2016.
Dès son arrivée au pouvoir en décembre 2016, le gouvernement du président Nana Akufo Addo a ouvertement critiqué la gestion de son prédécesseur. Il l’accusait notamment d’un trou de 1,6 milliard de dollars dans les caisses du pays et de contrats douteux conclus avec des entreprises. Des accusations rejetées par l‘équipe de l’ancien président John Dramani Mahama. Un juge désigné par l’actuel gouvernement devra s’y consacrer.
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